mercredi 25 octobre 2017

25/10 - Hanoï, digue et smog

[Mercredi 25]

Hier, j'ai bu une boisson au Tamarin. La nuit a été... comment dire... "Pluvio-orageuse".

Si vous ne voyez pas le rapport, je vous invite à vous renseigner sur les propriétés du Tamarin.

... Et si vous n'avez toujours pas compris, vous me copierez cent fois : "Le Tamarin est un puissant laxatif".

Bref, ce matin au petit déjeuner : bananes et coca-cola...

C'est sans énergie que nous avons repris la route pour notre dernière étape.

L'itinéraire prévu évitait la QL32, en coupant droit à travers les terres, ce qui signifie encore un peu de "saute-vallée". Quynh a trouvé une alternative moins vallonnée tout en évitant la grande route. Malheureusement, c'est un itinéraire qui dessert des carrières, et donc emprunté par de gros camions. La route est totalement défoncée. Nous nous protégeons avec le masque anti-poussière. C'est mieux que rien.






Nous arrivons le long de la rivière noire et nous retrouvons la QL32 quelques kilomètres plus loin.

Au village de Duong Lâm, nous visitons une très ancienne maison (classée). Elle date de 1750 et apparemment n'a subi aucune restauration majeure. La pièce principale, largement ouverte, est séparée en trois : à droite la partie pour les visiteurs, au centre l'autel des ancêtres, et à gauche la partie réservée. Elle toujours habitée par la famille. 3 générations y vivent.

Nous sommes reçus par le grand-père, ancien combattant de l'armée du nord, qui nous raconte ses souvenirs... Au mur, des photos de lui en grand uniforme avec ses décorations. Difficile de voir derrière ce papy débonnaire le soldat impitoyable qu'il a dû être... Nous buvons le café et le thé.



Un peu plus loin, c'est Son Tây, ville assez calme car un peu à l'écart de la route. Nous nous arrêtons à la citadelle pour nous restaurer un peu (à nouveau bananes et coca-cola, en ce qui me concerne...)

Dernière ligne droite avant Hanoï : soit l'itinéraire direct par la grande route, soit en suivant les digues du fleuve Rouge. Nous optons pour les digues. Bon choix, car la route est calme (elle n'est pas sur les cartes).

Suivre la digue ne veut pas dire être au bord du fleuve, et je pense que cela n'est pas un hasard. En cas de crue, l'eau s'étale sur une grande largeur. Ce qui limite la hauteur. Et de toute façon ici, le "bord du fleuve" est une notion très floue. Cela dit, cette digue fait quand même par endroit plus de 10 mètres de haut. Il y a un poste de garde à chaque kilomètre. Nous nous arrêtons près de l'un deux. Le gardien sort pour taper la discute et nous proposer des chaises. La surveillance est 24h sur 24 et lui, il est à mi-temps, c'est à dire 12h...

Chose curieuse quand même, normalement une digue sert à délimiter une zone inondable et une zone non inondable. Ici, y a des habitations des deux cotés...

On commence à distinguer les tours de Hanoï dans le smog. Nous quittons la digue et plongeons dans la circulation qui s'intensifie de plus en plus. Encore une dizaine de kilomètres à respirer du gaz d'échappement et nous arrivons.

Au pied de "notre" immeuble, nous quittons Quynh, qui préfère rentrer directement chez lui. Rendez-vous est pris pour demain soir.

Nous retrouvons le confort du Home City. douche et dodo direct.

3 commentaires:

  1. Je me délecte de vos photos et récits. Ils me donnent l'envie furieuse de goûter au Viêtnam... Régalez-vous !

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  2. Le village visité est celui de Duong Lâm (et non Dong Sang), à côté de la ville de Son Tây.

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