lundi 30 octobre 2017

30/10 - Va ou le vent te mène, va...

Danse-la, la vie qui t'aime
Au rythme du monde qui va
Oublie les mots qui t'enchaînent
Va où le vent te mène, va
(Angelo Branduardi)

Le vent du Nord a chassé le smog. l'atmosphère est presque claire sur Hanoï. Il ne reste que la poussière des chantiers qui s'envole en tourbillons. Masque et lunettes conseillés.

Nous partons vers Ninh Binh, 80 km au sud de HN. Pour éviter de passer notre temps sur des grandes routes encombrées ou des routes secondaires défoncées, nous avons décidé de prendre le bus. A la gare routière de My Dinh, les vélos ne sont pas les bienvenus. Nous sommes repoussés sans ménagement par l'autoritaire gardien des lieux. Il nous faut aller un peu plus loin attendre le long du périphérique. Trang est en liaison téléphonique avec le chauffeur et ne s'inquiète pas. Nous, on stresse un peu... Plusieurs bus avec écrit "Ninh Binh" passent sans s'arrêter...



Et puis "il" arrive. Un minibus 30 places. Le préposé se précipite. En un clin d'oeil nos vélos sont jetés dans la soute et nos sacoches à l'intérieur. La soute ne ferme pas ? une lanière en caoutchouc et c'est réglé. Pas la place pour le troisième vélo ? il est mis dans le couloir. Et c'est parti. Durée de l'arrêt : moins de deux minutes.



Sur le bus, c'est pas écrit "Ninh Binh".  En fait, il ne va pas à Ninh Binh mais "dans la province de..." Bah, c'est la bonne direction. On verra bien où il nous jette...

C'est parti pour deux heures de route dans un bus sautillant. Les freins font presqu'autant de bruit que le klaxon, actionné quasi en permanence. Le chauffeur doit avoir de la corne au bout du doigt qui fait pouet...

Et son avertisseur a un pouvoir magique. Les ondes sonores dégagent la route devant nous, comme l'étrave d'un bateau fend les flots.

Nous sommes "jetés" au bord de la nationale 1 (QL1). Un petit casse-croûte et nous nous mettons en route. Après une bifurcation, la route devient calme, le vent tiède nous pousse, les paysages karstiques se découpent au loin. Nous approchons. Arrêt photo tous les kilomètres. Moments de calme et de contemplation.








A Tam Coc, retour dans l'ambiance touristique. Nous entrons dans la fameuse "baie d'Ha Long terrestre". Un enchevêtrement de pitons posés sur un fond de vallée tout plat, petites routes cimentées posées sur les digues... Paysage magnifique et pas de côtes : Idéal pour le vélo !

Nous arrivons au "Homestay" que Trang a réservé. Charmant endroit, charmant accueil.

Trang a un vrai talent de journaliste : elle cause à tout le monde, questionne sans cesse et apprend tout sur tout : à quoi servent ces vannes entre deux étangs, s'il y a eu des inondations il y a un mois, qui est le propriétaire de cet hôtel, quelle est sa surface, qui a construit la maison, qui est marié avec qui... Elle donne aussi des conseils de décoration à la famille du Homestay...On ne l'arrête plus !

Ce soir dégustation avec la famille, et alcool de riz fruité.





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